À Iwuy, «Non, Danjou-Boda ne va pas fermer ses portes… Au contraire!»
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Que se passe-t-il chez Danjou-Boda ? Le spécialiste de l’ameublement iwuysien n’est pourtant pas un habitué des liquidations. L’enseigne est-elle en difficulté ? Va-t-elle fermer ? Nous avons interrogé son dirigeant, Loïc Danjou.

“C’est à grand renfort de publicités, réalisées en famille… par le frère de Loic Danjou, Julien, que l’enseigne a annoncé sa liquidation.”

IWUY. « Liquidation totale » Dans nos colonnes, sur d’innombrables panneaux publicitaires, sur des sets de table dans différents restaurants, dans le ciel… On ne peut pas dire que la campagne publicitaire de ce grand nom de l’ameublement iwuysien passe inaperçu. Au point que certains s’interrogent. Mais non, le professionnel du meuble, installé à Iwuy depuis plus de cinquante ans, ne va pas mettre un terme à son histoire familiale. Non l’enseigne ne va pas fermer ses superbes locaux. Si Loïc Danjou a décidé de lancer cette liquidation, c’est pour pouvoir entreprendre divers travaux de mise en conformité, obligatoires, dans son ancienne brasserie, datant du XVIIIe siècle, bien connue des Cambrésiens. Des travaux pour l’accessibilité des personnes handicapées avec des rampes d’accès, des bandes de guidage au sol… Un investissement lourd, de plusieurs dizaines de milliers d’euros ; qui sera réalisé par étapes, « sans fermeture de l’enseigne », confie Loïc Danjou.

En attendant et pour l’occasion, le patron a rouvert intégralement les 5 000 m2 d’exposition, jusqu’aux superbes caves, fermées depuis des années, qui servaient autrefois à stocker le charbon. L’occasion aussi de sortir des ateliers des meubles d’exception, comme ce buffet 1900, cette magnifique bibliothèque, et des antiquités comme des cuivres, des étains, des tapisseries anciennes…

Les entreprises Danjou-Boda et Danjou & Co (pour les pros) comptent aujourd’hui une quinzaine de salariés et ne semblent pas près à mettre un terme à leur belle histoire familiale qui perdure depuis déjà sept générations, à Iwuy.

STÉPHANIE ZORN

cambrai@lavoixdunord.fr

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Article VDN_07_cambrai_03 04 2015

Retour aux sources du boogie-woogie chez Danjou-Boda
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Moins de quatre mois avant le coup d’envoi du 5e Festival international de boogie-woogie à Cambrai, c’est à Iwuy que le pianiste virtuose belge, Renaud Patigny, a joué ses notes endiablées. Chez Danjou-Boda, spécialiste de l’ameublement et de l’aménagement intérieur.

Un concert qui sonnait comme le lancement du Festival international qui se déroulera du 24 au 26 janvier au théâtre de Cambrai en hommage cette année à Ray Charles, mais aussi comme un retour aux sources du boogie-woogie, comme se plaît à le rappeler Alain Desseigne, le directeur du théâtre. « Le boogie n’est pas né dans les salles de spectacles, mais dans des menuiseries, des lieux de travail. C’est pourquoi nous sommes heureux de ce partenariat. »

Insolite

Loïc Danjou, dont le grand-père descendait déjà d’une famille de rempailleurs de chaises depuis sept générations, a donc ouvert ses portes à un concert de boogie emmené par Renaud Patigny en personne. « C’est important d’amener la culture dans les entreprises. »

Vendredi soir, de nombreux partenaires institutionnels, associatifs… ont eu la chance d’assister à cette soirée pleine de virtuosité grâce au grand manitou du festival cambrésien, accompagné d’un charmant percussionniste et d’un non moins admirable saxophoniste et clarinettiste.

Autre lieu insolite, comme chez Danjou-Boda, Renaud Patigny posera aussi son piano au musée Matisse, au Cateau-Cambrésis, au mois de janvier, à quelques jours cette fois du festival, devenu aujourd’hui incontournable.

STÉPHANIE ZORN

cambrai@lavoixdunord.fr

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Article VDN_07_cambrai_01 10 2013

 

Dans la famille Danjou-Boda, la passion du meuble se transmet de père en fils.
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Une page se tourne chez Danjou-Boda, à Iwuy. En ce début d’année 2013, Jean-Pierre Danjou a transmis les clés de l’entreprise familiale, spécialiste de l’ameublement et de l’aménagement intérieur, à son fils, Loïc. L’occasion de revenir sur l’histoire de cette famille d’artisans rempailleurs depuis sept générations, aujourd’hui connue et reconnue, bien au-delà d’Iwuy.

Qui n’a jamais flâné et rêvé d’em- bellir son intérieur, un dimanche après-midi, ou tout autre jour de la semaine d’ailleurs, dans cette ancienne brasserie du XVIIIe siècle superbement rénovée, à Iwuy? Danjou-Boda, c’est d’abord un grand nom de l’ameu- blement, mais aussi un lieu, loin des zones commerciales, une âme et une autre idée de la déco.

Si c’est en 1962 que Pierre Dan- jou, avec son beau-frère Pierre Boda, crée les établissements Danjou-Boda, la fabrication du mobilier, plus précisément de la chaise, est bien antérieure dans la famille. «Mon grand-père descendait déjà d’une famille de rempailleurs de chaises depuis sept générations », souligne fièrement leur descendant, Loïc Danjou. Jusqu’au début des années 60, où des Lillois proposent aux rempailleurs iwuysiens, nombreux dans la commune, de présenter leur savoir-faire au Salon des métiers d’art vivants de Lille. Alors que la grande majorité refuse de quitter la ville pour s’exposer, Pierre Danjou et Pierre Boda, partent à l’aventure. « En quelques jours, ils font le plein de commandes », témoigne Loïc Danjou. Ambitieux et visionnaires, après la fabrication de chaises, les Danjou-Boda décident de se lancer dans la conception de tables: même succès. Puis ils proposent des meubles pour accompagner les chaises et les tables… «Ils osaient… Ils ont su voir plus loin que la chaise», analyse aujourd’hui le petit-fils de Pierre Danjou. Au début des années 80, l’entreprise externalise la fabrication « en sélectionnant des artisans qui respectent un cahier des charges précis… Elle se concentre alors sur le négoce de mobilier et l’agencement », explique Loïc Danjou. Elle est présente sur 24 foires en France et au Benelux. Danjou-Boda comptera alors jusqu’à 49 salariés.

En 1995, Pierre Danjou prend sa retraite. Son fils, Jean-Pierre, assure la relève. Et en 1997, Loïc, le fils de Jean-Pierre, rejoint l’entreprise familiale. Dans la médecine comme maman ou dans le commerce comme papa ? En catimini, le petit-fils passe avec succès le concours d’une école de commerce. Il souhaite d’abord monter sa propre boîte, mais son père lui propose de rejoindre l’entreprise. Comme lui, quelques années plus tôt, il apprend le métier sur les foires, puis redémarre le secteur cuisine, fait ses preuves dans la « grande maison ». Aujourd’hui, comme son grand-père, comme son père, il continue d’innover. Du meuble toujours, du beau encore, les architectes d’intérieur planchent sur des aménagements dédiés et surtout adaptés aux personnes handicapés par exemple. « Chez nous, chaque cuisine est unique. Nous adaptons notre savoir-faire pour que chacun puisse en profiter. »

Jean-Pierre Danjou, 60 ans, est en retraite depuis le début de l’année. C’est avec confiance et fierté qu’il confie sa société, comptant onze salariés, à son fils. « J’ai de la chance d’avoir un fils comme Loïc pour faire perdurer l’amour de notre métier. Nous avons toujours été très complices, mais il fallait que je laisse Loïc… J’aurai voulu lui donner ce que j’ai pris à mon père, mais avec cette conjoncture difficile… », confie le père, bienveillant. Un papa qui ne sera jamais bien loin, même s’il se consacre aujourd’hui à sa passion pour la nature, la chasse, les arbres, le bois… Finalement un juste retour aux essences pour le dernier membre de la famille Danjou qui aura appris le métier de rempailleur.

STÉPHANIE ZORN

cambrai@lavoixdunord.fr

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Article VDN_cambrai_24_03_13

DanjouBoda, c’est uniquement le meuble ? Bien sûr que non, la maison est constituée de pièces aux fonctions différentes où règnent des atmosphères particulières pour une vie commune.

Nous avons donc recréé des espaces loft ouverts correspondant à ces fonctionnalités. Chaque visiteur peut ainsi voyager de l’ambiance cosy des salons en cuir design au showroom des cuisines avant-gardistes. Nous sommes des passionnés du bien-être, de la qualité, du beau et du goût.

Comment devient-on leader régional de l’ameublement ?

Nous avons su imprimer une conception solide, esthétique, légère et fluide de nos lignes d’ameublement.

Tout en modernisant nos espaces de présentation, nous anticipons sur les besoins de notre clientèle. Car, à l’instar de la présentation de nos collections dans moult salons européens, nous organisons une recherche permanente de nouveaux styles, de nouvelles tendances, de nouveaux mariages de matières à travers toute l’Europe. Cette force et ce dynamisme nous donnent deux ans d’avance sur le marché et explique en partie notre rayonnement au-delà des frontières. L’autre partie est due à notre expérience, notre respect de la tradition, la qualité irréprochable de nos produits, connue et reconnue.

Parlons de l’avenir de DanjouBoda, quels sont vos projets ?

A l’image de notre ligne d’ameublement totalement modernisée, notre avenir se construit chaque jour.

DanjouBoda, tout en conservant son authenticité, tient plus que jamais à son projet de franchise et d’amélioration de nos services de vente. Sur ce dernier point, nous cherchons des vendeurs et des architectes d’intérieur passionnés et passionnants. Quant aux autres projets … On en a plein !!

Un dernier slogan ?

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La Voix Éco

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Article Voix Eco_01 12 2008